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17 milliardaires belges

Forbes présente la liste des milliardaires belges en 2025. Les fortunes combinées de ces quinze hommes et deux femmes s’élèvent à 50,5 milliards de dollars.  

Depuis 1987, Forbes publie chaque année la liste actualisée des milliardaires, exprimée en dollars américains. Cette liste, qui prend en compte les dettes et d’autres facteurs, se base sur les actifs documentés. Une équipe de plus de 50 journalistes, originaires de différents pays, examinent minutieusement les actifs en question. Des rapports sont envoyés pour examiner et corroborer les chiffres. Les valeurs des actions sont également mises à jour jusqu’à un mois avant la publication, de façon à prendre en compte les fluctuations parfois violentes. 

Aujourd’hui, sur la base des mêmes critères, nous publions le classement pour la Belgique, qui compte dix-sept milliardaires. Comme nous nous concentrons sur les individus, et non sur les familles, il s’agit évidemment d’une estimation à la baisse. Ainsi, à l’exception d’Alexandre Van Damme, on ne trouve aucune trace des autres actionnaires familiaux du géant brassicole AB InBev,. Il en va de même pour les familles Boël ou Janssen (UCB, Solvay). Ce classement offre toutefois une image fascinante de l’élite patrimoniale belge, où tradition et innovation vont main dans la main. 

L’âge moyen de ces Belges fortunés s’élève à 65 ans. Aux deux extrêmes de la pyramide des âges, on trouve Pierre Van der Mersch (90 ans) et Jonas Dhaenens (43 ans). Avec des fortunes cumulées de près de 50 milliards de dollars, ces individus détiennent un pouvoir certain, lequel s’accompagne de responsabilités. À travers leurs investissements, ils contrôlent de nombreuses entreprises et influencent donc la vie de nombreuses familles. Ils ont parfois fait fortune grâce à l’innovation, à des investissements judicieux ou tout simplement à la chance. D’autres sont les héritiers de fortunes qui circulent dans la famille depuis des générations. Mais il faut aussi souligner que près de la moitié d’entre eux ont fait fortune grâce à leur sens des affaires et à leur persévérance. Voilà qui mérite d’être souligné. « N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur », disait déjà Albert Einstein.  

Dynasties familiales et transmission de patrimoine 

Les dynasties familiales continuent de jouer un rôle central dans la richesse belge. Les familles D’Ieteren, Frère et Van Damme dominent le haut de la liste. Au sein de celles-ci, le transfert d’actions et le maintien du contrôle familial sont cruciaux pour les rapports de force. Nicolas D’Ieteren et Ségolène Frère représentent la nouvelle génération qui prend les commandes, tandis que les aînés, comme Catheline Périer-D’Ieteren ou Gerald Frère, cherchent à endosser de nouveaux rôles. Ce changement générationnel assure la continuité tout en amorçant un renouveau dans les entreprises familiales. 

Entrepreneurs autodidactes et essor technologique 

En parallèle des familles établies, les entrepreneurs autodidactes se font une place au soleil. Des noms comme Fabien Pinckaers (Odoo), Jonas Dhaenens (team.blue) et Pascal Vanhalst (TVH, Quva) montrent que l’innovation et l’entrepreneuriat peuvent permettre de constituer des fortunes impressionnantes. Fabien Pinckaers, fondateur de l’entreprise de logiciels Odoo, est celui qui progresse le plus cette année, avec une augmentation de fortune de 42 %, principalement grâce à l’expansion internationale et à la valorisation de son entreprise. Jonas Dhaenens a également boosté la valeur de sa société à travers des fusions et des partenariats. Ces entrepreneurs qui trônent au sommet du classement prouvent que la technologie, les logiciels et les services numériques deviennent essentiels dans l’économie belge. Roland Duchâtelet les a précédés sur cette voie. 

La technologie, les logiciels et les services numériques deviennent essentiels dans
l’
économie belge. 

Internationalisation et innovation comme moteurs de croissance 

De nombreux grands patrimoines ont encore accru leurs capitaux grâce à l’internationalisation et l’innovation. L’expansion mondiale d’AB InBev, la croissance internationale de Odoo et la stratégie pan-européenne de team.blue sont des exemples parfaits de la manière dont les entreprises belges repoussent leurs frontières. Les investissements dans la technologie et la biotechnologie, tels que ceux d’Eric Wittouck via le groupe Artal, sont récurrents au sein des patrimoines les plus avant-gardistes. Ce focus international ne favorise pas seulement la croissance de la fortune, mais rend également l’élite belge moins dépendante du marché local. 

Discrétion et modestie 

La discrétion est un trait saillant de nombreux milliardaires belges. Malgré leur immense fortune, des figures de premier plan comme Pascal Vanhalst, Alexandre Van Damme ou Eric Wittouck se tiennent à bonne distance des médias, faisant preuve de modestie et de réserve. Cette attitude contraste avec la visibilité publique affichée par certains entrepreneurs fortunés dans d’autres pays mais s’inscrit dans la tradition belge, marquée par la discrétion autour de l’argent et du succès. 

© Mathilde Manka

1. Eric Wittouck 

(78 ans, 9 milliards de dollars) 

Eric Wittouck a bâti sa fortune à partir de 1989, dans le sillage de la vente de la Sucrerie de Tirlemont. Avec son fonds d’investissement Artal Group, il a constitué un portefeuille impressionnant. Récemment, il a réalisé un bénéfice de plusieurs milliards en vendant des actions de la chaîne américaine de falafels Cava Group, à hauteur de plus de 2 milliards d’euros. Artal conserve toutefois une participation importante dans Cava, ce qui accroit encore sa fortune. En 1979, Eric Wittouck a épousé Brigitte Baiwir, avec qui il a eu cinq enfants. Après leur divorce en 2001, il s’est remarié avec Mayu Amano, directrice de The High Life Monaco, une agence événementielle active dans le secteur caritatif au Japon et à Monaco. Le couple vit d’ailleurs dans la Principauté. Les investissements du milliardaire se concentrent sur la technologie et la biotechnologie, avec un focus sur l’innovation et la croissance. Avec une fortune estimée à 9 milliards de dollars, il règne sans partage sur le classement des fortunes belges. En 2014, l’affaire LuxLeaks a mis en lumière des accords fiscaux secrets entre Artal et le fisc luxembourgeois, révélant du même coup un réseau de sociétés basées au Luxembourg et dans d’autres paradis fiscaux.   

 

© Mathilde Manka

2. Nicolas D’Ieteren 

(50 ans, 5,2 milliards de dollars) 

Nicolas D’Ieteren se classe deuxième, avec une fortune de 5,2 milliards de dollars. En tant que président du Groupe D’Ieteren, actif dans le secteur automobile, la réparation de pare-brises et l’immobilier, il joue un rôle clé dans l’entreprise familiale. Fils unique de l’ancien homme fort Roland D’Ieteren, il a étudié à l’Université de Londres et à l’INSEAD. De 2003 à 2005, il a été directeur financier d’une division de Total UK. Depuis 2005, il est administrateur délégué d’un fonds de capital-investissement. En 2016, D’Ieteren a acquis la marque de luxe italienne Moleskine, malgré ses pertes importantes. D’Ieteren a également acheté pour 1,2 milliard d’euros une participation minoritaire de 40 % dans TVH Parts de Pascal Vanhalst (cf. 11). En septembre 2024, il a renforcé son contrôle en rachetant des actions de son cousin Olivier Périer, financées par un dividende exceptionnel de la filiale Belron (Carglass). Ce mouvement renforce son contrôle familial.  

 

© Mathilde Manka

3. Fernand Huts

(75 ans, 5 milliards de dollars) 

Fernand Huts grimpe cette année à la troisième place avec une fortune de 5 milliards de dollars, en augmentation de 38 %. Il dirige Katoen Natie, qui compte plus de 10 000 employés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 1 milliard d’euros. Huts investit massivement dans la croissance, comme en témoignent les 125 millions d’euros injectés dans la filiale Indaver. Élu « manager de l’année » par le magazine Trends en 1987, ce passionné d’art et mécène enchaîne les succès commerciaux. Sa détermination et sa vision renforcent sa position comme l’un des entrepreneurs belges les plus influents. Fernand Huts a grandi à Seefhoek et a suivi ses études secondaires au collège Saint-Jean Berchmans à Anvers. Ensuite, il a étudié le droit à la KU Leuven. Fin 2020, Huts a acheté par le biais de Katoen Natie la Boerentoren d’Anvers, également connue sous le nom de Tour KBC, qu’il veut notamment métamorphoser en tour culturelle en y intégrant des espaces d’exposition, des ateliers de restauration d’art, des salles de cinéma, un dépôt d’œuvres d’art et une librairie.   

 

© Mathilde Manka

4. Alexandre Van Damme 

(63 ans, 3,9 milliards de dollars) 

Alexandre Van Damme a construit sa fortune grâce à sa participation dans AB InBev, le plus grand brasseur de bière au monde. Il est le petit-fils d’Albert Van Damme et le fils de Jean Van Damme et Rossana del Marco Pinferetti. Son grand-père dirigeait la brasserie Piedbœuf, connue pour la bière Jupiler. En tant qu’investisseur stratégique et membre du conseil d’administration, il a vu sa fortune croître régulièrement grâce à l’expansion mondiale de l’entreprise. Van Damme se tient en retrait mais demeure un acteur important de la scène économique belge. Son implication dans AB InBev témoigne d’un regard acéré pour la croissance stratégique et la domination du marché. Il continue d’investir pour renforcer son portefeuille, en misant principalement sur la croissance durable et l’innovation dans le secteur des boissons, tout en scrutant les opportunités d’investissement plus larges. En 2015, il a rejoint le fonds anti-cancer de Luc Verelst. L’ancien haut responsable d’AB InBev, Jo Van Biesbroeck, a rejoint le conseil d’administration au nom de Van Damme.   

 

© Mathilde Manka

5. Catheline Périer-D’Ieteren 

(81 ans, 3,4 milliards de dollars) 

Héritière du Groupe D’Ieteren, Catheline Périer-D’Ieteren est professeure émérite d’histoire de l’art et sa fortune est estimée à 3,4 milliards de dollars. Son influence dans le monde de l’art reste considérable. En juin 2024, un livre est paru en hommage à ses contributions dans les domaines de histoire de l’art et de la restauration. Outre sa carrière académique, elle joue un rôle secondaire dans l’entreprise familiale, et c’est son mari Maurice Périer qui devient gestionnaire de l’entreprise D’Ieteren à sa place jusqu’à ce qu’il atteigne la limite d’âge. Le transfert d’actions en 2024 de son fils Olivier à Nicolas D’Ieteren (cf. 2) marque un changement familial et stratégique important.   

 

© Mathilde Manka

6. Ségolène Frère-Gallienne 

(47 ans, 3,3 milliards de dollars) 

Ségolène Frère-Gallienne est la fille du défunt milliardaire wallon Albert Frère et de sa seconde épouse Christine Hennuy. Avec son mari Ian Gallienne, CEO de GBL, elle contrôle la moitié de Frère-Bourgeois via la Holding Frère-Bourgeois. Elle siège aux conseils d’administration de GBL et de Pargesa, et incarne un nouveau chapitre de l’entreprise familiale. La répartition équilibrée avec son frère Gérald (cf. 9) marque une étape stratégique importante. Leurs investissements se concentrent sur l’énergie, les finances et les médias. Ségolène allie les valeurs familiales à un sens aigu des affaires et joue un rôle actif dans le renforcement et l’expansion de l’empire familial dans divers secteurs. 

 

© Mathilde Manka

7. Fabien Pinckaers 

(46 ans, 3,1 milliards de dollars) 

Fabien Pinckaers est celui qui a connu la plus forte progression avec une fortune de 3,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 42 %. Il est le fondateur et actuel CEO de Odoo, une entreprise de logiciels en pleine croissance qui propose des solutions abordables pour les PME. Depuis 2021, Odoo est la première entreprise wallonne à atteindre le statut de licorne. En novembre 2024, Odoo a levé 500 millions d’euros auprès d’investisseurs, dont Alphabet (Google), ce qui a valorisé l’entreprise à
5 milliards d’euros. 

 

 

© Mathilde Manka

8. Theo Roussis 

(71 ans, 3 milliards de dollars) 

La fortune de Theo Roussis, 71 ans, s’élève à 3 milliards de dollars, un statut quo par rapport à l’année dernière. Marié à Gunhilde Van Gorp, il a dirigé la multinationale familiale des plastiques Ravago, fondée par Raf Van Gorp. En 2023, son fils Axel l’a remplacé au poste de CEO. Roussis investit activement et réinvestit les bénéfices ; il a également des parts dans le fonds de capital-risque Pentahold, notamment avec Filip Balcaen et Philippe Vlerick. Son expérience et son engagement lui garantissent une position stable au sein des entrepreneurs belges de premier plan. Bien qu’il soit moins sous les feux des projecteurs, son impact économique est significatif et ses choix stratégiques sont précieux pour ses entreprises et ses investissements.   

 

© Mathilde Manka

9. Gérald Frère 

(73 ans, 2,9 milliards de dollars) 

Gérald Frère marche dans les pas de son père Albert Frère, avec une fortune de 2,9 milliards de dollars, en baisse cette année de plus de 18%. Il occupe des fonctions administratives dans diverses sociétés d’investissement et holdings, dont Loverval Finance, Stichting Administratiekantoor Bierlaire et Domaines Frère-Bourgeois. Il reste un acteur clé dans le paysage de l’investissement belge. Frère est connu pour sa perspicacité commerciale et sa capacité à gérer avec succès les entreprises familiales et les investissements. Son rôle demeure crucial dans la préservation et l’expansion du capital familial, opérant de manière stratégique et prudente dans un contexte économique en évolution.   

 

© Mathilde Manka

10. Pierre Van Der Mersch

(90 ans, 2,7 milliards de dollars) 

Pierre Van Der Mersch possède une fortune de 2,7 milliards de dollars. Acteur économique influent en Belgique, il a piloté la société d’investissement cotée Brederode. Bien qu’il ait renoncé à ses mandats actifs, il reste stratégiquement impliqué via des investissements dans divers secteurs. Sa fortune s’est construite grâce à des années d’investissements réussis et une perspicacité commerciale aiguisée. Van Der Mersch est reconnu pour sa patience et sa vision à long terme. 

 

 

© Mathilde Manka

11. Pascal Vanhalst 

(59 ans, 1,6 milliard de dollars) 

Entrepreneur connu pour sa modestie, Pascal Vanhalst se distingue également par ses compétences techniques. Avec une formation en technologie industrielle et une passion pour l’efficacité opérationnelle, il a transformé TVH en leader mondial des pièces et accessoires pour véhicules industriels, comme les chariots élévateurs et les machines d’entrepôt. L’entreprise compte aujourd’hui 7 000 employés et déploie ses activités dans 26 pays. En 2021, il a vendu sa participation de 40% dans TVH pour 1,5 milliard d’euros, tout en conservant pleinement Mateco, spécialiste de la        location de nacelles élévatrices. Via sa holding familiale Quva, il investit dans les principaux leaders industriels européens comme Resilux et Abriso. Vanhalst est connu pour son approche directe et sa prédilection pour la création de valeur durable.   

 

© Mathilde Manka

12. Roland Duchâtelet 

(78 ans, 1,5 milliard de dollars) 

Fondateur et président de Xtrion, détenteur d’entreprises cotées comme Melexis et X-Fab, Roland Duchâtelet fait figure de pionnier dans les semi-conducteurs pour l’industrie automobile, avec une fortune d’environ 1,5 milliard de dollars. Duchâtelet a investi également dans des clubs de football, dont le Standard et Charlton Athletic. Il est par ailleurs propriétaire du stade de Charlton et du FC Carl Zeiss Iéna. Duchâtelet était également actif en politique en tant qu’ancien sénateur et fondateur de Vivant. Il est connu pour sa vision très personnelle de l’économie et de l’innovation.  

 

 

 

© Mathilde Manka

13. Filip Balcaen 

(65 ans, 1,4 milliard de dollars) 

Filip Balcaen est un investisseur belge et ancien CEO d’entreprises de revêtements de sol, Balta et IVC, qu’il a développées au point d’en faire des acteurs mondiaux de premier plan. Après la vente d’IVC en 2015, il a fondé Baltisse, une société d’investissement active dans le capital-investissement et l’immobilier. Baltisse détient des participations dans des entreprises industrielles et orientées consommateur, dont Baobab Collection et Recticel. Il prend également part à des initiatives philanthropiques.

 

 

© Mathilde Manka

14. Charles Beauduin 

(66 ans, 1,3 milliard de dollars) 

Charles Beauduin est CEO et propriétaire de Vandewiele, leader sur le marché des machines textiles de haute technologie, qui compte plusieurs implantations dans le monde. Vandewiele a renforcé sa position avec l’acquisition du groupe italien Savio. Beauduin est également co-CEO et principal actionnaire de l’entreprise technologique Barco. Diplômé en droit, il a obtenu un MBA à Harvard. 

 

 

 

© Mathilde Manka

15. Luc Tack 

(64 ans, 1,1 milliard de dollars)

Luc Tack est la tête pensante de Picanol et du Groupe Tessenderlo. En tant que CEO de Picanol depuis 2011, il a conduit la restructuration de l’entreprise et a su la propulser à nouveau au sommet. Depuis 2013, il dirige également le Groupe Tessenderlo, actif dans la chimie. En 2022, les entreprises ont fusionné pour acquérir davantage de puissance financière. La fortune de Tack est estimée à plus de 1,1 milliard de dollars. Optimiste malgré les fluctuations du marché, il a inauguré en 2025 un nouveau siège à Ypres. 

 

 

© Mathilde Manka

16. Jonas Dhaenens 

(43 ans, 1,1 milliard de dollars) 

Jonas Dhaenens a lancé à 16 ans Combell, rapidement devenu le leader du marché de l’hébergement web. En 2019, il a dirigé la fusion pour former team.blue, un fournisseur de services numériques pour plus de 3,3 millions de clients dans 22 pays. Team.blue offre des services dans les secteurs des noms de domaines, du commerce en ligne, du marketing et de la facturation. Le plus jeune milliardaire de la liste investit également dans les entreprises technologiques. 

 

 

© Mathilde Manka

17. Bart Van Malderen 

(59 ans, 1 milliard de dollars) 

Bart Van Malderen est fondateur et CEO de Drylock Technologies, spécialisé dans les produits d’hygiène innovants. Après son succès chez Ontex, il a fondé Drylock en 2011 et l’a développé pour en faire un acteur international comptant plus de 2 500 employés et un chiffre d’affaires d’1,2 milliard d’euros. Le fonds d’investissement Sofina détient 25% des parts de l’entreprise, mais Van Malderen en conserve 75% et garde donc le contrôle. Il est connu pour son audace, et sa prédilection pour l’innovation. 

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