Chaque année, le dernier week-end du mois d’août voit le petit village de Wolvertem, juste à côté de Meise, sortir de sa quiétude habituelle. Et pour cause, c’est là, dans la périphérie de Bruxelles, que se tient le Brussels Stephex Masters, un événement international de saut d’obstacles qui accueille plus de 50.000 personnes en l’espace de cinq jours et qui fait partie des Rolex Series. Plongée dans les coulisses de ce concours parmi les plus prestigieux au monde.

Le Brussels Stephex Masters est le seul Rolex Grand Prix CSIO5* de Belgique, l’épreuve ultime de l’événement, avec la participation de nombreux cavaliers de renommée internationale, qu’ils soient champions olympiques ou mondiaux. Ils sont d’ailleurs plus de 300 à relier Wolvertem à cette occasion et viennent littéralement des quatre coins du monde. On y entend de très nombreuses langues, puisque plus de 40 nationalités y sont représentées. Quant aux chevaux, on en dénombre plus de 800 réunis sur place durant l’événement, ce qui nécessite une sacrée logistique et, évidemment, beaucoup de place.
Mais ce n’est pas ça qui manque au Stephex, dont la propriété s’étend sur 70 hectares ! Il faut en effet pouvoir accueillir un large public, qui se déplace en nombre étant donné son caractère gratuit. Les espaces VIP sont également impressionnants à voir, puisqu’ils encerclent la principale arène, faite d’herbe et malicieusement baptisée Grand-Place, et rendent dès lors l’expérience encore plus exclusive. Et puis il y a évidemment les écuries, superbement entretenues et que les plus privilégiés peuvent découvrir de l’intérieur.

L’événement offre également une expérience complète avec un Lifestyle Village, de la nourriture, des boissons et des animations.
Se rendre au Brussels Stephex Masters, c’est aussi avoir l’opportunité de rencontrer des cavaliers de premier plan, qui sont venus tenter de décrocher une partie du prize-money d’un million d’euros.
Cette année, le Brussels Stephex Masters a d’ailleurs affiché une demande de participation sans précédent. Selon Zoé Conter, cavalière belge et fille aînée de Stephan Conter, le fondateur et patron du groupe Stephex, « tout le monde voulait faire partie du Masters cette année. » Cette affluence a nécessité la construction d’une troisième arène, témoignant de l’ampleur grandissante de l’événement, dont le budget atteint 5 millions d’euros.
Un événement qui fait désormais partie des Rolex Series, avec six autres concours équestres les plus prestigieux au monde, que Zoé Conter compare au « Grand Chelem » du tennis ou du golf. Ils « mettent l’accent sur la tradition, l’excellence et l’équitation, en présentant les meilleurs chevaux et cavaliers du monde« , résume celle qui est à la tête de STX Finance, la section business du groupe du même nom.

Pour les cavaliers de Stephex comme Zoé Conter, ce Masters est donc une compétition à part, avec une pression de bien performer à domicile qui est palpable. « Le Masters est toujours une compétition difficile pour nous car elle est deux fois plus importante que toute autre compétition, » situe-t-elle.
Gagner un Rolex Grand Prix, ce n’est pas seulement une question de gains financiers, « cela consolide l’héritage d’un cavalier« , confie encore la cavalière. « Pour la Belgique, nation équestre de premier plan, accueillir un tel événement est une immense fierté. »