Oui, le Belge est devenu en moyenne plus riche cette année ! Le patrimoine médian s’élève en effet à 277.231 euros, soit 11% de plus qu’en 2024. Une croissance qui dépasse largement l’inflation (4,4%). Les disparités entre les patrimoines les plus élevés et les plus bas sont en revanche grandes, avec un écart de richesses qui s’accentue et une hausse plus marquée parmi les grandes fortunes.
Voilà quelques-uns des constats de la
2e étude de l’Université de Gand (UGent) et de la banque
Keytrade sur le patrimoine des Belges. Pour la première fois, leur travail ne s’est cependant pas limité au patrimoine existant, mais a aussi intégré les revenus et les dépenses.
La source de richesse la plus importante est d’ailleurs, et sans surprise, le salaire puisque, pour 74% des ménages, il fait partie des principales sources d’accumulation de richesse. C’est ici surtout la classe moyenne qui est concernée. Pour les Belges les plus riches et les plus modestes ainsi que les indépendants, une moindre part de leur patrimoine provient du travail.
Les sources sont par contre plus diversifiées pour les 20% les plus riches, avec les salaires, des investissements, des revenus locatifs ou encore des héritages. L’héritage, provenant très majoritairement des parents, joue d’ailleurs un rôle central pour eux, puisqu’il constitue 37% du patrimoine.
Au niveau des postes de dépenses, à nouveau sans surprise, l’immobilier arrive en tête, devant les voyages et les soins de santé.
Enfin, la propriété immobilière reste la base du patrimoine, puisque plus de 70% des ménages sont propriétaires de leur logement, dont la valeur médiane s’élève à 300.000 euros.
Les Belges placent 26% de leurs ressources financières sur un compte d’épargne. Au total, plus de 370 milliards d’euros sont déposés sur les comptes d’épargne et comptes courants des ménages en Belgique.