Newsletter

Magazine

Inscription Newsletter

Abonnement Magazine

Le temps, c’est de l’argent, même en F1

La Formule 1 célèbre son 75e anniversaire cette année avec des changements de taille, doublés d’un virage vers Hollywood. F1 THE MOVIE, le film réalisé par Joseph Kosinski, avec Brad Pitt et sponsorisé par IWC, promet de porter le glamour et la vitesse de la Formule 1 sur grand écran de manière spectaculaire dès le 25 juin 2025.  

© IWC

« F1 The Movie n’est pas un film de course comme les autres », déclare Christoph Grainger-Herr, CEO d’IWC. « Il est à l’origine de plusieurs premières dans le monde du cinéma. Par exemple, les scènes ont été tournées pour la première fois avec de vraies voitures de course, sur fond de véritables courses de Formule 1. Lorsque le tournage a commencé avec Lewis Hamilton (en tant que producteur, tandis que Toto Wolff, le patron de son écurie, a officié en tant que conseiller ndlr), les pilotes ont tout de suite tenu à préciser que jusqu’alors tous les films sur la Formule 1 leur semblaient trop lents. Il n’a pas fallu le dire deux fois à Joseph Kosinski, réalisateur connu pour l’importance qu’il accorde au réalisme. Immédiatement, il a cherché une solution pour que les F1 du film roulent à vitesse réelle dans un souci de vraisemblance. Finalement, le producteur Jerry Bruckheimer et lui ont opté pour des voitures de Formule 2 recouvertes de carrosseries de Formule 1. Ces voitures sont conduites par des acteurs et des cascadeurs et roulent à des vitesses considérablement plus élevées que par le passé. Une nécessité étant donné que certains tournages se sont déroulés en seulement huit à neuf minutes entre les véritables courses de Grand Prix. Certaines scènes ont été tournées juste après la cérémonie officielle du podium du Grand Prix d’Abu Dhabi, permettant à des acteurs tels que Brad Pitt et Javier Bardem de monter sur le podium aux côtés de vrais pilotes tels que Charles Leclerc et George Russell. Tout ça sous les yeux du même public que celui qui avait assisté à la cérémonie de remise des prix peu de temps avant, ce qui a favorisé une transition fluide entre fiction et réalité. »  

Caméo  

« Quand j’ai tourné ma scène de caméo lors du Grand Prix d’Abu Dhabi l’année dernière, on ne pouvait pas distinguer où se terminait le plateau de tournage et où commençait l’action réelle, c’était incroyable », raconte Christoph Grainger-Herr. « Après deux heures de tournage, je suis allé au bar et j’ai demandé un verre d’eau. Le barman m’a répondu : “Ce n’est pas un bar, c’est un décor”. C’est vraiment dingue. D’ailleurs, mon rôle de caméraman était très amusant. Lorsque nous avons découvert que le film comportait une scène avec des sponsors, de nombreux acteurs étaient déjà dans les coulisses. Ils m’ont demandé : “Tu ne veux pas participer, maintenant que tu es là ?” Et bien entendu, j’ai dit oui ! Qui laisserait passer la chance de participer à un événement cinématographique d’une telle ampleur ? Je ne sais pas du tout si je figurerai dans le montage final ou si je serai coupé. Quoi qu’il en soit, la mise en scène de Joseph Kosinski est à couper le souffle. À l’instar d’une équipe de Formule 1, tout sur le plateau était incroyablement calme, contrôlé et précis – c’était réglé comme une montre suisse. Les parallèles entre les productions cinématographiques de haut niveau et la F 1 sont fascinants. On retrouve aussi ces caractéristiques dans le domaine de la haute horlogerie. Les horlogers travaillent avec le même calme et la même précision ».  

Précision technique   

« F1 The Movie est un projet ambitieux qui porte l’innovation cinématographique à un niveau supérieur », déclare Christoph Grainger-Herr. « Pour capturer l’action sur le circuit (y compris celui de Spa-Francorchamps, ndlr) de la manière la plus authentique, l’équipe a dû développer des systèmes de caméra personnalisés et des technologies innovantes. Cette démarche correspond parfaitement aux valeurs d’une maison comme IWC Schaffhausen, car tout ce que nous faisons en tant qu’horlogers est profondément ancré dans la précision technique. Le monde fulgurant de la F1 et l’équipe de course fictive du film, APXGP, nous ont inspirés pour créer une collection unique de montres IWC Pilot’s. » En tant que sponsor, IWC a fourni une centaine de montres Pilot’s authentiques et plusieurs modèles Ingenieur aux acteurs et aux membres de la 11e équipe de course APXGP du film, dont un modèle Ingenieur avec cadran vert que Brad Pitt arborait au poignet. La collection Ingenieur, lancée à l’origine dans les années 1950 et redessinée par Gérald Genta dans les années 1970, s’inspire de la précision et de la technologie qui sont également au cœur de la course automobile. « Bien sûr, toutes les montres ne finiront pas dans le montage final », précise Christoph Grainger-Herr. « En tant que sponsor, nous collaborons avec l’équipe de production, le réalisateur, l’accessoiriste et les producteurs sur la manière dont certains éléments seront mis en valeur ou intégrés. Mais en fin de compte, la décision revient entièrement au réalisateur et à l’équipe de production – c’est leur vision artistique qui prime. Lors de la signature du contrat, rien n’est écrit dans le marbre ; tout reste soumis aux choix créatifs. Et c’est essentiel : le réalisateur ne peut pas se voir contraint à mettre une montre ici ou là, simplement parce que nous sommes impliqués. C’est une discussion commune, mais le mot de la fin est laissé au metteur en scène. » 

Article précédent

A la une