Introduction
Les trois principaux indices boursiers ont de nouveau baissé mardi, entraînés par les pertes d’Amazon, Microsoft et Nvidia, alors que les craintes d’une bulle de l’IA semblent s’aggraver parmi les économistes, tandis que les espoirs de nouvelles baisses de taux d’intérêt s’amenuisent.
Points Clés
- Le Dow Jones Industrial Average a chuté d’environ 450 points (0,9 %), le S&P 500 a décliné de 0,5 % et le Nasdaq, riche en technologies, a baissé de 0,8 % vers midi heure de l’Est mardi.
- Les actions mégacapitalisées d’Amazon et Microsoft ont chacune reculé de 3,5 %, ajoutant aux baisses de Nvidia (2,8 %), Meta (2,5 %), Palantir (2,5 %), Tesla (2,4 %), Alphabet (1,8 %), Broadcom (1 %) et AMD (5,5 %), ce qui a fait baisser le Nasdaq.
- Home Depot a mené des pertes plus larges sur le Dow avec une baisse de 4,3 % après avoir déclaré des résultats en dessous des attentes, tandis que plusieurs actions bancaires ont également reculé, dont Visa (1,8 %), American Express (1,6 %), JPMorgan Chase (0,7 %) et Goldman Sachs (0,3 %).
Pourquoi Les Actions Technologiques Sont-Elle en Baisse ?
La Bank of America, dans une enquête auprès de gestionnaires de fonds mondiaux publiée mardi, a révélé que le plus grand risque perçu pour les marchés est que les actions de l’IA soient dans une bulle. Il y a des inquiétudes que certaines entreprises soient surévaluées par rapport à leur valeur réelle. Une bulle de l’IA est considérée comme le principal risque par 45 % des investisseurs sondés, et une majorité des répondants expriment des préoccupations quant à la surinvestissement des entreprises pour la première fois depuis 2005. Cela est largement dû aux « inquiétudes sur l’ampleur et le financement » de l’engouement pour l’IA, a déclaré la banque. Environ 53 % des investisseurs pensent que les actions de l’IA sont déjà dans une bulle, en baisse par rapport à un record de 54 % en octobre. La semaine dernière, les actions semblaient réagir à l’annonce de la Maison-Blanche concernant la publication des données d’emploi et d’inflation pour octobre et septembre, alors que les économistes s’attendent à ce que l’inflation reste élevée tandis que le marché du travail se détériore probablement davantage.
Cet article a été écrit par Ty Roush et traduit par Forbes.be.
