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Dreams Donuts : croissance éclair sur pâte légère

Ilyes Aoussar a appris la rigueur sur un ring avant de la transposer dans les vitrines pastel de Dreams Donuts. « La boxe m’a appris à encaisser et à garder le rythme, explique-t-il. Ces réflexes, je les applique à chaque ouverture de boutique. » Trois réflexes de combat qu’il applique aujourd’hui à sa franchise, où la croissance se mesure en enchaînements rapides — déjà 105 boutiques en Europe.

À Mons, les franchisés répètent nappage et glaçage, les toppings sont alignés comme des pigments sur une palette. « Chaque détail compte, souligne Ilyes Aoussar. La qualité doit être perceptible dès le premier contact avec le client. »

Le ticket d’entrée est fixé à 80 000 €. Une somme modeste dans l’univers de la franchise, surtout quand elle inclut formation et accompagnement. Pas besoin de diplôme ni d’expérience en boulangerie : « On ne met aucune barrière à l’entrée, explique Ilyes Aoussar. N’importe qui peut se former et réussir. » Cette ouverture large attire des profils variés. Derrière cette accessibilité, le fondateur assume sa logique : lever les barrières plutôt que les ériger avec comme point d’attention de maintenir la cohérence du réseau à mesure qu’il grandit.

Ilyes Aoussar © Dream Donuts

En 2024, 45 nouveaux points de vente ont ouvert leurs portes. La majorité en France, terre d’accueil naturelle de la franchise. La Belgique ne compte encore que quatre adresses, mais l’expansion internationale est en marche : 20 boutiques au Maroc avant la Coupe du Monde, une vingtaine au Portugal, et un master franchise au Luxembourg.

« Chaque master peut créer ses propres franchisés et toucher des royalties » détaille Ilyes Aoussar. Un effet multiplicateur puissant et qui exige de garder le contrôle à distance.
Nos unités de fabrication alimentent l’ensemble du réseau. « La confiance est essentielle, insiste-t-il. Je sais qui suit le personnel et la production de près. »

© Dream Donuts

En boutique, tout est calibré pour Instagram. Néons, couleurs pastel, vitrines photogéniques. La marque vit autant sur les réseaux que dans l’assiette. « On doit rester attentif aux tendances, sinon on perd le lien avec notre public », réaffirme Ilyess Aoussar.

Loin des banques et des fonds d’investissement, chaque euro gagné est réinjecté. « On ne fait pas de crédit, tout est financé maison, explique Ilyess Aoussar. Cela nous donne de l’agilité et nous garde indépendants. » Une discipline qui donne de l’agilité, en questionnant la capacité d’accélération. L’entreprise a été classée Top 3 du développement international, derrière Basic-Fit et Normal. Un signe de reconnaissance qui valide une trajectoire inhabituelle.

Dreams Donuts repose sur un triptyque simple : produit standardisé, franchise accessible, image forte. « La réussite ne dépend pas d’un seul facteur, souligne Ilyes Aoussar. C’est un ensemble : produit, process, équipe. » La formule fonctionne, avec pour enjeu majeur de maintenir la cohérence d’un réseau en pleine expansion.

© Dream Donuts

Pour soutenir l’expansion du réseau, il se structure avec le recrutement récent de trois animateurs de réseau et un directeur opérationnel, à laquelle s’ajoute une équipe dédiée à la recherche et au développement. L’enseigne mise également sur l’intelligence artificielle, utilisée au quotidien pour accompagner aussi bien les salariés que les franchisés. « Je suis profondément déterminé à réussir. Chaque jour, en me levant, je me fixe un objectif que je m’engage à atteindre. C’est cette détermination quotidienne qui me guide. »

Salma Haouach
Salma Haouach
De formation ingénieure de gestion de Solvay en 2001, major finance, Salma Haouach a démarré sa carrière dans le secteur financier avant de travailler dans l’ingénierie marketing et la communication stratégique à Valencia, Casablanca, Bordeaux et Le Havre avant de revenir à Bruxelles il y’a 10 ans et poursuivre sa carrière dans le conseil en stratégie et leadership durable. Parallèlement, elle a construit une carrière médiatique comme chroniqueuse dans des médias audiovisuels nationaux à partir de 2008 (L’Express, La Première, La Deux, BX1), elle a créé un média online d'éducation aux médias (Le Lab.) puis éditant et présentant deux émissions économiques : Coûte que Coûte sur Bel RTL et Business Club sur LN24.

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