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À Florence, neuf artistes célèbrent le temps des femmes

Au Palazzo Strozzi à Florence, neuf femmes artistes célèbrent « le temps des femmes ». Françoise Steyaert se charge de la communication, en Belgique et au Luxembourg, de Max Mara, premier groupe de mode italien.

L’œuvre de collectionneur d’art du fondateur du groupe, Achille Maramotti, disparu en 2005, se poursuit avec ses trois enfants. « La rencontre avec la famille, explique François Steyaert, lors de l’exposition Résonance à la Maison Particulière en 2014, à laquelle ils ont prêté des œuvres, a été déterminante. Invitée à Bruxelles, la famille a mesuré l’importance de la Belgique en art contemporain et m’a proposé de prendre aussi en charge les relations pour la Collezione Maramotti, auprès de sa directrice, Sara Piccinini. »

Trois expositions temporaires annuelles ont lieu dans l’ancienne manufacture Max Mara de Reggio Emilia transformée en musée, qui abrite la collection permanente. « J’ai mission d’inviter des publics européens à nos vernissages : collectionneurs, curateurs, journalistes, historiens d’art. La Collezione promeut des artistes jeunes ou confirmés, un authentique mécénat et offre un soutien indirect à la ville de Reggio Emilia où plusieurs œuvres sont intégrées à des lieux publics, comme une fresque de Sol Le Witt à la bibliothèque municipale. »

Françoise Steyaert
Françoise Steyaert

Time for Women !

En ce vingtième anniversaire du Prix Max Mara pour les femmes, liant Max Mara, Whitechapel Gallery et Collezione Maramotti, les neuf artistes qui ont remporté le prix depuis 2005 sont à l’honneur. Elles ont créé les œuvres présentées (vidéos, installations, sculptures, œuvres murales) durant leur résidence à Reggio Emilia, alors qu’elles étaient toutes émergentes. Chacune s’est concentrée sur des thèmes liés à ses recherches et expériences italiennes : commedia dell’arte, maternité, l’idée contemporaine du Grand Tour, traditions artisanales, mythologie, communautés monastiques, paysage naturels, jusqu’à la redécouverte de voix et de récits oubliés, de l’Antiquité à nos jours. Le saisissant Dead Reckoning de l’Anglaise Dominic White (primée en 2024), forme une araignée de fer en suspens, qui évoque le poids mort des navires, limite de leur flottabilité.

Fin le 31.08

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