L’Autorité belge de la concurrence a officiellement validé hier lundi le rachat par Colruyt Group de l’enseigne Delitraiteur à Louis Delhaize, à la vente sur tous les fronts depuis des mois.
Pour rappel, dès le 23 octobre dernier, Colruyt Group annonçait être parvenu à un accord concernant l’acquisition de 100% des actions de la SA Delitraiteur au groupe Louis Delhaize. « Cette acquisition s’inscrit dans les objectifs stratégiques du groupe. Sa finalisation, et donc l’intégration dans les chiffres consolidés de Colruyt Group, est attendue au premier trimestre 2025 », estimait la direction de Colruyt, dont le site en ligne est particulièrement nourri en nouvelles informations ces derniers mois.
Timing quasi tenu donc, avec l’annonce hier du feu vert obtenu auprès de l’Autorité belge de la concurrence: la SA Delitraiteur sera intégrée dans les bilans consolidés de la coupole Colruyt avant l’été. Avec ses 40 magasins en Belgique (et un au Luxembourg), Delitraiteur est aujourd’hui connu pour ses quelque 200 plats prêts à emporter au quotidien et son offre de milliers de produits de bouche de qualité, secs et frais, souvent d’origine belge et exclusifs.
Rassurer la clientèle
Johan Vermeire, le directeur général B2B Food Retail chez Colruyt Group, se veut rassurant et dit vouloir maintenir la direction et le personnel du réseau Delitraiteur – qui compte actuellement 38 indépendants sur 41 points de vente – en place. L’intégration progressive de l’enseigne de niche permettra au grand distributeur flamand, qui possède également les marques grand public Okay, Spar, Boni ou BIO-Planet, d’étendre encore la palette croissante de son offre sur le segment de l’innovation culinaire à côté de CRU et de BON, autre enseigne de prêt-à-manger gourmet dans laquelle Colruyt Group a récemment acquis une participation de 45%. BON possède déjà des points de vente à Bruxelles, Anvers et Liège et y prépare des petits déjeuners et déjeuners adaptés aux besoins des clients citadins.
Pour Colruyt Group, ces deux derniers investissements s’inscrivent « dans l’objectif stratégique de se développer dans les villes d’une part et de se concentrer encore plus sur une offre ‘on-the-go’ qui élargit la commodité au client d’autre part » de 7 à 22 heures.
