De plus en plus de gestionnaires de flotte intègrent l’intelligence artificielle pour améliorer la sécurité, réduire les coûts et optimiser l’utilisation de leurs véhicules. Une étude internationale place la Belgique parmi les pays les plus avancés en la matière.
« L’IA n’est plus un effet de mode, observe Lucas Avink, Regional Sales Director chez Webfleet, la solution de gestion de flotte du groupe Bridgestone. Elle apporte des réponses concrètes aux défis quotidiens des gestionnaires de flotte. »
L’intelligence artificielle s’impose en effet comme un levier stratégique pour les gestionnaires de flotte belges. Selon une étude internationale menée par Webfleet, 62% d’entre eux utilisent déjà l’IA ou prévoient de le faire dans les cinq prochaines années — un chiffre au-dessus de la moyenne mondiale (58 %), qui place la Belgique aux côtés des États-Unis et de l’Italie parmi les pays les plus avancés.
Des attentes élevées, des freins limités
Chez nous, les priorités sont claires : 61% des répondants attendent une meilleure planification des trajets, 47% misent sur une maintenance prédictive plus efficace, et 50% espèrent automatiser certaines tâches administratives.
Si l’enthousiasme est marqué, les inquiétudes restent minoritaires : seuls 18% des gestionnaires belges se disent préoccupés par l’impact de l’IA sur leur métier, dont 4% « très inquiets ». Pour le reste, les principales réserves concernent la complexité d’intégration (78 %) et les risques liés à la sécurité des données (56%).